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La gestion différenciée des espaces verts c’est quoi ?

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Mercredi 14 mai, s’est tenue une réunion d’information sur la gestion différenciée des espaces verts de la commune. Espérance Patureau, conseillère municipale déléguée à l’environnement, a introduit la mise en œuvre de l’Agenda 21 de la Ville et de l’application de la Loi Labbé interdisant depuis 2017 l’usage de pesticides dans le traitement des espaces verts, interdiction qui s’impose aux particuliers depuis janvier 2019. Les élus et les agents des espaces verts ont engagé une réflexion sur les nouvelles pratiques de traitements des espaces verts de la commune.

Engagée en octobre 2017 avec le concours de Mme Lucile Quenard de Fredon Centre-Val de Loire, organisme à vocation sanitaire spécialisé en santé du végétal et en protection de l’environnement, l’étude a classifié en quatre catégories le territoire de la commune en fonction des usages, des attentes des habitants, de l’intérêt écologique et des moyens humains et techniques nécessaires à leur entretien.

Gestion différenciée : présentation du plan -PDF-5.8 Mo
Gestion différenciée : présentation du plan

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On classera dans la première catégorie les espaces dits de prestige ; ils sont structurés et fleuris avec une fréquentation régulière des usagers. Ces aires demandent un entretien régulier et soigné (exemple, les abords de la mairie, certains ronds-points, la rue Paul-Painlevé…). La deuxième catégorie, dite intermédiaire, couvre tous les espaces visibles ayant une fréquentation importante mais tolère la présence de la flore sauvage (square et lotissement, par exemple) : ils nécessitent un entretien régulier mais pas intensif. La troisième catégorie concerne les espaces semi-naturels et demande moins d’intervention ; la flore sauvage est tolérée, voire sou- haitable, pour maintenir une biodiversité dans la ville (base de loisirs du lac). Enfin, la quatrième catégorie concerne les espaces naturels qui ne demandent pas d’intervention humaine sauf un fauchage annuel (site du Grand Rozeau).

On n’entretient pas moins… on entretient autrement

À partir de cette classification, une cartographie de la ville a été constituée, quartier par quartier, précisant la catégorie de chacun de ses espaces verts, et ce en fonction des usages et des équipements de proximité. Les cartes sont visibles sur le site Internet de la Ville. C’est donc à partir de ce document qu’interviennent les agents du Service espaces verts. En fonction de la spécificité, leurs interventions seront de nature différente : travail horticole, tontes des pelouses plus ou moins espacées, traitements des routes (55 kms) et trottoirs (plus de 100 km), autant d’actions qui demanderont plus ou moins de temps et d’outils appropriés.

Rendre la ville à la nature

Pour Espérance Patureau, cette nouvelle gestion des espaces verts, bien qu’obligatoire, devrait être considérée comme une opportunité pour redessiner des aménagements excitants et amener plus de nature dans la ville. Elle précise que les services municipaux ne peuvent tout gérer ; il faut repenser la vision d’une ville et accepter qu’il y ait des fleurs sauvages, des herbes ici et là. Mais, également, l’entretien de la ville et, particulièrement, celui des trottoirs doivent être aussi l’affaire des habitants, d’où les « randos-binette » pour les sensibiliser.

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